lundi 4 avril 2011

Au pays du Bollywood

Un de mes plus grands plaisirs dans la vie, c’est de voyager. Choisir ma prochaine destination, lire plein de bouquins pour m’imprégner de l’histoire, de la culture, pour apprendre le nom des villes, quelques mots étrangers, m’imaginer les plats savoureux que je dégusterai, les photos magnifiques que je prendrai et les gens que je rencontrerai. C’est planifier mon itinéraire, cogiter avec mes campagnes de voyage, acheter les billets d’avion pour officialiser le grand périple.

En octobre, je m’envolerai pour l’Inde. Un rêve! Depuis que j’ai lu Shantaram, que j’ai découvert cette culture si particulière, ce pays d’extrêmes contrastes, je n’ai qu’une envie, y trimbaler mon sac à dos et me sentir complètement dépaysée. Je sais que je risque de ne pas aimer, de trouver l’environnement bruyant, sale, de questionner le contenu de mon assiette, de regretter les conditions sanitaires occidentales, mais je risque surtout de vivre une aventure extraordinaire et revenir la tête remplie d’images et d’expériences mémorables.




Le sublime Taj Mahal, Vârânasî au levée du jour, le désert du Rajasthan, Udaipur, la Venise de l’Inde, Mumbai, cette ville surpeuplée de plus de 16 millions d’habitants, terre du Bollywood, où déambulent ces femmes en saris multicolores, où les rickshaw côtoient les voitures de luxe et les vaches sacrées qu’on laisse s’aventurer dans la mêlée.

J’anticipe l’Inde avec un mélange d’excitation et d’appréhension, mais je sais que c’est le temps où jamais d’explorer ce grand pays et vivre cette aventure indienne. À ceux qui ont déjà eu cette chance, vos suggestions et conseils sont les bienvenues!

samedi 1 janvier 2011

L'art de la paresse


Quelle vie de pacha durant ces vacances! Elles pourraient se résumer ainsi : manger, boire, lire et regarder des films. Malgré une tentative de travailler sur mon mémoire en me rendant dans divers cafés (impossible d’être productive le moindrement à la maison), j’ai surtout paressé longuement, dévoré des romans, mangé du sucre et du gras en quantité industrielle et passé du temps en famille et avec les amis. Durant la dernière année, moi et grasse matinée, ça ne collait pas ensemble, toujours levée tôt, ayant 10 000 choses à faire. En fait, ça n’a jamais tellement collé. Me lever à 11 h égale amputer une bonne partie de ma journée. Je n’aime pas ça. Faut croire que j’avais du sommeil à la tonne à récupérer parce qu’impossible de me lever plus tôt que 10 h durant ces vacances hivernales.

Je suis une sacrée gourmande et je ne me prive pas du plaisir de manger. Surtout durant le temps des fêtes. Tous les excès sont permis! Madame s’est gâtée avec du confit de canard, fondue au fromage, tartes au sucre, croissant, lait de poule, brunch gargantuesque. Que du plaisir en bouche!

Avoir le temps de lire! Ô joie! Me plonger dans un roman, passer une journée à le dévorer et continuer jusqu’à 2 h 30 du matin, la grasse matinée le permettant. Le finir et en piger un autre dans la réserve énorme de soeurette!

Regarder Love Actually pour la centième fois. Aimer autant ça. Regretter que The Muppet Christmas Carol ne soit plus à la grille horaire du temps des fêtes. Meilleure adaptation de Scrooge selon moi (tellement d’insipides versions ont été réalisées). Regarder des extraits sur Youtube pour me contenter.

Une nouvelle année s’amorce qu’on souhaite bien sûr meilleure que la précédente. La fin du monde étant peut-être pour 2012, on veut que 2011 soit extraordinaire! ;) Faux prétexte pour en profiter au max! L’année sera chargée avec un mémoire à finir, un possible voyage en Italie à planifier et, si 2011 est généreuse, un amoureux à chouchouter. :)

Bonne année à tous! On se gâte, on fait plaisir à ceux qu’on aime et on se souhaite de la santé puisque avec elle, rien ne nous empêche d’obtenir tout le reste.