lundi 1 juin 2009

L'effet de la danse

Je me souviens, à l’époque de l’école secondaire, les gars ne dansaient pas. Certains s’y risquaient, mais ils étaient peu nombreux. Dans les danses d’école, les filles se réunissaient en petit groupe et les gars prenaient place le long du mur. On les voyait parfois quitter leur position de guet, lorsqu’une musique lente se mettait à jouer. Moi, j’en profitais pour aller au petit coin, sachant très bien que le plus joli garçon ne m’inviterait pas, et ne voulant pas être invitée par le plus moche. Lorsque je sors aujourd’hui, je suis étonnée de voir la grande quantité de gars qui dansent. Il faut croire que la fièvre de la danse a fini par les rattraper.

J’ai toujours aimé danser. À l’âge de 5 ans, ma mère nous a inscrites, ma sœur et moi, à des cours de danse. Son amie, Christine Côté, avait son école, la troupe de danse EnerJazz. C’est elle qui nous a donné la piqûre. Elle n’est plus des nôtres aujourd’hui, ni ma mère d’ailleurs, mais nous leur devons cette passion qui nous a suivis depuis.

La danse a cet effet libérateur sur moi. Réservée de nature, je prends pourtant un immense plaisir à me laisser aller sur la musique, à sentir le rythme, à me déhancher sur les derniers hits et les vieux classiques. Quel plaisir lorsqu’une mélodie se met à jouer et que tout le monde s’exclame de contentement en commençant à se déchaîner sur la piste de danse. La musique et la danse combinées ont cet effet rassembleur qui fait de l’instant présent un moment unique et électrisant.

Je regardais la semaine dernière les auditions de l'émission de télévision So You Think You Can Dance USA qui recherche les 20 meilleurs danseurs des États-Unis pour l'édition 2009 de cette production télé. Il est vrai qu’on assiste souvent à des moments d’un ridicule frappant. Parfois, on s’interroge même sur la santé mentale des participants, mais on découvre aussi des interprètes magistraux, dont la sensibilité, l’énergie et la grâce nous renversent. On sait alors, tout comme les juges de l’émission, qu’on vient d’assister à la découverte d’un artiste de grand talent.

Ma sœur et moi disons souvent que nous avons l’œil pour repérer les bons danseurs, ceux qui se distinguent parmi les meilleurs, ceux qui ont cette intensité et cette passion qui font de chacune de leur performance un moment magique. Je vous invite à regarder SYTYCD, les mercredis et jeudis, à CTV. Vous y découvrirez des danseurs extraordinaires, extrêmement polyvalents, mais aussi des chorégraphes géniaux tels que Mia Michaels et Wade Robson qui montent des pièces absolument sublimes. Une émission de qualité qui met la danse à l’avant-plan et nous donne le goût de se laisser aller plus souvent au simple plaisir de danser.

5 commentaires:

  1. Un billet entraînant Mélanie !
    J'ai fait de nombreuses années de danse classique et, cette rigueur (j'espère que ce n'est pas de la raideur !) m'est restée; une rigueur mêlée d'un amour pour "la grâce"... ce côté libérateur dont tu parles existe vraiment, même dans la danse classique parfois si "contraignante"...
    Je n'ai pas de télévision mais, je note les noms que tu donnes !
    Merci Mélanie pour ce billet

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  2. Merci Aurélie pour ton commentaire. C'est vrai qu'importe le style, la danse a cet effet libérateur. Si tu souhaites voir des extraits de chorégraphies présenté à l'émission, plusieurs sont disponibles sur Youtube. Je présenterai prochainement sur ce blogue mes coups de coeur! La sélection sera difficile! Il y a tellement de numéros mémorables!

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  3. Bonjour a tous
    Je vais vous « raconter un petit bout de ma vie » et partager ma vision et mon attachement pour la danse et entre autre des ses effets qui m’ont personnellement intéressés.
    Je me lance avec un espoir que mon post traversera entre autre l’Océan Atlantique ou tout simplement le jardin d’à coté. !
    Premier message que je publie sur ce sujet et 2 ans déjà se sont écoulés depuis le dernier post…donc a vos claviers !!

    Je vais vous « parler d’une partie de ma vie » c-a-d de partager mon attachement pour la danse et en plus des ses effets qui m’ont toujours fasciné.
    Je fais aussi partie des passionnés de danse depuis tout jeune et ma première initiation n’a pas été dès la naissance, mais bien à l'âge de 6 ans ou mes frères et sœurs à l'époque des 90's, mixaient soit aux platines, dansaient ou chantaient, [pour certain tentaient :)], des musiques du genre Hip-hop/R&B et musiques pré-électro et j’en passe...

    Mon gout pour la musique est donc devenu une principale source de motivation, voulant me démarquer au sein de ma grande famille.
    J’ai donc baigné dans ce monde depuis tout jeune et aujourd’hui, arrivé à un âge ou j’ai mener à bien mes passions dans ce monde cruel ;-) je vous confirme que la danse a bien des vertus thérapeutiques !

    Le fait de chanter, danser ou même composer, resterons, des moyens libérateurs qui nous procurerons un relâchement des tensions extérieurs et des blocages marqués dans la mémoire de notre corps.
    Une phrase que j’ai bien aimé de Peter Lewton-Brain [directeur de l’Association danse médecine recherche basée à Monaco ]:
    « Tout ce qui bouge est vivant. Le mouvement bien organisé, c’est la santé. La maladie, c’est le désordre »,
    « Le facteur organisant, c’est le rythme, lorsque le temps et l’espace sont unifiés »

    J’ai envie d'ajouter Welcome to the Dancefloor ou bien Vamos a dancar :)
    Mais pour en rester sur la fièvre de la danse comme le dit bien notre Melanie Québécoise le but est de mettre en scène, de "traduire" une situation, en usant de gestes, de "mimiques" pour emmètre un message, faire passer une émotion et la donner à voir à autrui : C'est un code qui faut cultiver seul ou plus attrayant a plusieurs !
    Pour en finir je ne pense pas vous apprendre grand choses en ajoutant que les sorties entres amis sont au départ un moment idéal pour s’affirmer et développer sa fièvre qui se cache a chacun d'entre nous !!!

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  4. Salut Mélanie tu étais dans la troupe énerjazz? si oui ton visage me dit rien

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  5. Il faut dire que je n'ai été à l'école de danse seulement que trois ans, de l'âge de 5 à 8 ans. Assez toutefois pour me donner la piqûre! :) Normal alors que mon visage ne te soit pas familier! Tu y as dansé longtemps?

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